Très tôt, l’animal fait partie intégrante des représentations de l’enfant : on le trouve de manière omniprésente dans son univers quotidien avec les jouets, les peluches, les contes et les histoires…
Plus tard à l’école, cette représentation est largement utilisée pour stimuler son intérêt envers les apprentissages.
Mais l’animal vivant exerce un attrait irrésistible qui transcende de nombreuses difficultés, l’amenant à se réaliser, et à se dépasser.
En effet, l’animal ne se nourrit pas d’attentes idéalisées envers l’enfant et accepte ce dernier pour ce qu’il est et non pas pour ce qu’il devrait être.
Cette acceptation inconditionnelle permet au jeune humain de se sentir valorisé et aimé en tous temps, ce qui est primordial lorsqu’à différents stades de son développement, sa compétence et son image de soi sont mises à l’épreuve.
La médiation animale, toujours pratiquée dans une notion de plaisir et d’émerveillement, est utilisée pour aider les enfants à progresser dans de nombreux domaines :
- Estime de soi, être fier de ses capacités et compétences
- troubles neuro-dévelopementaux (DYS, TDAH, TDA, autisme, hypersensibilité…)
- Motricité globale et motricité fine
- Concentration, attention soutenue
- Mémoire, connaissance du vivant
- Repérage et orientation dans l’espace, dans le temps
- Soin de soi (hygiène, santé, alimentation, exercice physique)
- Compétences sociales, respect du cadre et des règles
- Instabilité émotionnelle et impulsivité, hypersensibilité
- Intégration au groupe, lutte contre le harcèlement scolaire
- Phobie et décrochage scolaire
La confiance en soi et le plaisir de réussir, par Charlie, 5 ans et demi : « J’avais peur de ne pas réussir. J’ai essayé pendant longtemps, mais j’ai pu faire un sabot bien propre. Volga était patiente, parce que c’était long. »